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benoît magimel - Page 2

  • LA DOULEUR

    d'Emmanuel Finkiel ****

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    Avec Mélanie Thierry, Benoît Magimel, Benjamin Biolay, Grégoire Leprince-Ringuet

    Synopsis : Juin 1944, la France est toujours sous l’Occupation allemande. L’écrivain Robert Antelme, figure majeure de la Résistance, est arrêté et déporté. Sa jeune épouse Marguerite, écrivain et résistante, est tiraillée par l'angoisse de ne pas avoir de ses nouvelles et sa liaison secrète avec son camarade Dyonis.

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  • CARBONE

    d'Olivier Marchal ***

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    Avec Benoît Magimel, Gringe, Michaël Youn, Gérard Depardieu, Laura Smet, Dani, Moussa Maaskri, Idir Chender

    Synopsis : Menacé de perdre son entreprise, Antoine Roca, un homme ordinaire, met au point une arnaque qui deviendra le casse du siècle. Rattrapé par le grand banditisme, il lui faudra faire face aux trahisons, meurtres et règlements de compte.

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  • LA FILLE DE BREST

    d'Emmanuelle Bercot ***(*)

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    Avec : Sidse Babett Knudsen, Benoît Magimel, Charlotte Laemmel

    Synopsis : Dans son hôpital de Brest, une pneumologue découvre un lien direct entre des morts suspectes et la prise d'un médicament commercialisé depuis 30 ans, le Mediator. De l’isolement des débuts à l’explosion médiatique de l’affaire, l’histoire inspirée de la vie d’Irène Frachon est une bataille de David contre Goliath pour voir enfin triompher la vérité.

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  • LA TÊTE HAUTE d'Emmanuelle Bercot *****

    LA TÊTE HAUTE d'Emmanuelle Bercot , cinéma, Catherine Deneuve, Rod Paradot, Benoît Magimel

    "L'éducation est un droit fondamental. Il doit être assuré par la famille et si elle n'y parvient pas, il revient à la société de l'assumer..." Cette phrase, l'hypersensible Emmanuelle Bercot l'a lue dans le livre d'un juge et elle résume tout à fait le sujet de son film. Le parcours éducatif de Malony de 6 à 18 ans, qu'une juge pour enfants et un éducateur tentent inlassablement de sauver de la dégringolade.

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  • LA FRENCH de Cédric Jimenez ***

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    Dans les années 70, il y avait la French Connection et les Yankees nous envoyaient "Popeye" pour s'attaquer à un fléau : la drogue et plus particulièrement l'héroïne dont la majorité était importée de France et inondait le marché de la consommation américaine.

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  • CLOCLO de Florent Emilio Siri **

     Cloclo : photo Florent Emilio Siri, Jérémie RenierCloclo : photo Florent Emilio Siri, Jérémie Renier Cloclo : photo Florent Emilio Siri, Jérémie Renier

    Cloclo : photo Florent Emilio Siri, Jérémie Renier

    Claude François, son enfance, sa vie, son oeuvre et son explosion en plein vol !

    Les biopics (« biographical motion true picture »), fictions centrées sur la biographie d'un personnage ayant existé (dixit wiki), on aime ou on n'aime pas. Moi j'aime, c'est mon côté "Voici"-pipole-midinette. Et pourtant, rares sont les grands films qui émergent du genre. Celui-ci ne fait pas exception à la règle et je commencerai par évoquer ce qui ne va pas.

    Je suppose qu'en allant voir un film qui évoque Cloclo, j'ai envie de TOUT savoir sans avoir à lire la biographie non autorisée d'une Clodette ou celle d'un des fils qui n'étaient que des bambins quand leur papa-star est mort, bêtement. Mais franchement, l'évocaton de l'enfance de Claude François à Ismaïlia en Egypte est ratée. Si ce n'est le rôle du père tenu par le toujours étonnant Marc Barbé, ici séduisant et impitoyable "contrôleur du traffic sur le Canal de Suez" qui prévoit pour son fils une belle carrière sur le Canal. L'histoire,  Nasser et les dons du gamin en décideront autrement.

    Tout artiste "biopicqué" se doit d'avoir à combattre un traumas d'enfance. Ici notre Cloclo est élevé à la dure par un père despote qui le reniera quand il choisira la carrière de saltimbanque et une mère sur-protectrice et omni-présente donc pénible. La rencontre avec le père ne se fera jamais. Le gosse qui joue Cloclo enfant est une têtaclaques et Jérémie Rénier qui apparaît dès l'adolescence un peu trop vieux pour paraître 17 ans. Après une demi-heure assez ennuyeuse, Cloclo débarque à Monaco. C'est la misère et il se fait vaguement repérer pour ses talents de batteur. Il "monte" à Paris et après quelques échecs retentissants dont son premier 45 T, le franco-arabe "Nabbout twist" il rencontre Paul Lederman qui devient son impresario et là le film prend une tournure franchement risible. L'apparition de Benoît Magimel boursouflé, moumoute de caniche, accent pied noir mixé avec le parler wesh-wesh des banlieues, interprétation/imitation de Robert de Niro dans le Parrain et Casino est à mourir de rire. Allez je ne résiste pas, je vous mets une petite photo. Pour l'entendre appeler Cloclo "fils" en lui tapotant l'épaule et le voir bouger il faut aller voir le film :

    Est-ce que tenter de se rapprocher du physique du vrai Lederman peut nuire ou profiter au film ? Je ne pense pas. D'ailleurs, qui connaît le physique de Paul Lederman dans la vraie vie (sans vouloir faire offense) ? L'acteur qui interprète Frank Sinatra lui ressemble autant que moi à Bernadette Soubirous et ça ne gêne personne. Là, j'ai bien cru que le film ne s'en relèverait pas, d'autant qu'à ce moment Cloclo himself devient un peu chef de clan. Avec l'argent qui s'accumule, il achète le fameux moulin en ruine de Dannemois qu'il restaure et y installe la famille et les amis qu'il dirige en patriarche.

    Et puis, ça s'arrange. On découvre Cloclo complètement imprégné de son éducation rigide, autoritaire, colérique, jaloux, maniaque, lunatique, capricieux. Il enfermait sa première femme à clé dans son appartement lorsqu'il avait un rendez-vous. Il a quitté son amour France Gall sur un simple coup de fil le soir où elle remporte le Grand Prix Eurovision, craignant trop qu'elle lui fasse de l'ombre. Il a caché la naissance de son second enfant pendant des années. Il prétendait que c'était pour le protéger du "grand barnum" et sa femme de l'époque pensait plutôt qu'être père de famille était moins glamour  aux yeux du public ! En plein milieu d'une chanson il pouvait se retourner sur un musicien et lui balancer "fausse note, t'es viré". Il enregistrait des "mémos" avec les idées qui lui passaient par la tête mais aussi pour donner ses consignes et ses ordres à tout son entourage. Bref, un type infernal, difficile à suivre et dont on a pas trop envie d'être le copain.

    Mais sur le plan professionnel, il a su surfer sur les vagues, s'imposer en pleine "yéyé mania", s'adapter au disco et revenir au top lorsque sa côte chutait. Quitte à simuler un malaise cardiaque en plein concert avec l'accord de Paul Lederman. Il devient un véritable business-man, fonde sa maison de disques, reprend un magazine pour les jeunes, puis un magazine de charme, crée son agence de mannequins. Une vie lancée à 200 à l'heure et des shows frénétiques, étincellants sur des rythmes et aux chorégraphies endiablés. Il impose des danseuses noires à la télévision française, gère son image avec application et écrit la chanson la plus connue au monde "Comme d'habitude". Elle deviendra "My way" dans la bouche de  Frank Sinatra son idole de toujours qu'il n'osera même pas aborder alors qu'ils sont dans le même hôtel. Il semblerait que Cloclo ait toujours souffert du complexe Frank Sinatra. Il se serait rêvé en crooner alors qu'il a selon ses propres mots "une voix de canard".

    Voilà, je vous parle beaucoup de Cloclo et peu du film. Il faut dire que c'est un biopic... Donc ça raconte, ça raconte. Il y a néanmoins de véritables moments de grâce. Notamment lorsque Cloclo rencontre ses fans. Apparemment ce sont les seules personnes de son entourage qui n'aient jamais eu à se plaindre de son tempérament impossible. Elles dormaient sur le palier de son appartement parisien (parfois il en cueillait une qui passait la nuit avec lui), l'attendaient devant chez lui. Il sortait et les laissait  lui parler, le toucher (mais attention à ses cheveux quand même), l'embrasser. Il connaissait le prénom des plus assidues. La scène où il descend la rue au volant de sa voiture avec les fans qui l'accompagnent sur le trottoir est un magnifique plan séquence. Celle où il découvre comme un enfant que la star Sinatra chante sa chanson est particulièrement émouvante également. Et du coup, le film manque de ces moments plus forts et touchants.

    Evidemment qui d'autre que Jérémie Rénier pouvait incarner Claude François puisqu'il lui ressemble déjà tant naturellement ? L'acteur s'est appliqué pour les chorégraphies, s'est mis du rimmel sur les cils, de la laque dans les cheveux mais il apporte en plus une touche particulièrement sensible et émouvante. Quand il se montre odieux avec ses partenaires et qu'il vient implorer le pardon, il est irrésistible. Il a donc réussi à trouver et à maintenir l'équilibre ou le déséquilibre entre le personnage antipathique et l'homme qui se disait mal-aimé. Une belle performance impressionnante qui donne parfois l'impression que Cloclo lui-même est revenu d'outre-tombe pour tourner le film. Mais du coupnles acteurs autour sont relativement inexistants.

  • MON POTE de Marc Esposito **(*)

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    Patron d'un magazine Automobile, Victor accepte un jour (à contre coeur) d'aller parler de son métier à des détenus dans l'enceinte même d'une prison. Il y fait la connaissance de Bruno, fan de F1 et du magazine qui, à la fin de la conférence lui glisse une lettre dans laquelle il l'implore littéralement de l'embaucher dans son magazine. Cela lui assurerait non seulement une réinsertion plus rapide et solide tout en lui permettant de mettre ses brillantes connaissances du milieu automobile au service du magazine. Victor tente le coup et profite du congé maternité d'une de ses employés pour prendre Bruno à l'essai.

    Le titre ne laisse aucun doute, Victor et Bruno vont devenir amis et si le "couple" Edouard Baer/Benoît Magimel ne fonctionnait pas aussi bien on aurait peut-être du mal à croire à tant de naïveté. Car il faut le savoir, dans le monde de Marc Esposito, tous les hommes et toutes les femmes s'aiment d'amour. C'est presque trop beau, trop chaleureux pour y croire, mais finalement, cette histoire pleine de bons sentiments et d'humanité respire tellement la sincérité, la spontanéité et la simplicité qu'elle en devient rapidement assez rare voire pure et qu'elle fait un bien fou. Il y aura peu d'aspérités dans le parcours de Victor et Bruno. Pratiquement aucun incident ne viendra enrayer la belle mécanique du bonheur ! Et pourtant, tellement habitué sans doute à davantage de brutalité au cinéma et dans la vraie vie, on ne peut s'empêcher de trembler parfois de peur qu'il n'arrive quelque chose de mal à nos deux potes. C'est que d'emblée, on s'attache à l'un comme à l'autre, ce qui est sans doute un autre tour de force du réalisateur.

    Dommage que Marc Esposito n'ait pas demandé à son pote Calogero (je suppose que c'est son pote, je ne vois pas d'autre explication) de mettre la pédale douce sur sa musique sirupeuse, envahissante, I.N.S.U.P.P.O.R.T.A.B.L.E !!! Un piano dégoulinant de petite notes visqueuses et fadasses vient constamment nous rappeler qu'on voit de jolies choses et de jolis sentiments à l'écran. S.T.O.P.

    Cela dit, au crédit du film il faut encore ajouter que le réalisateur ne se contente pas de nous mettre en présence de deux acteurs formidables, drôles et touchants totalement au diapason l'un de l'autre, il parvient, et c'est très rare dans un film de garçons, à faire de leurs femmes respectives deux beaux personnages forts et essentiels. Les deux actrices Diane Bonnot et Léonie Simaga parviennent à exister vraiment face aux garçons, ce qui est un exploit dans ce genre de films où elles sont souvent réduites à des ombres, des cruches ou des potiches. Cerise sur la meringue, c'est souvent très drôle. Les dialogues sont vifs et bien balancés... et puis, rien que pour cette scène de braquage délirante, improbable, invraisemblable et d'anthologie à mourir de rire, ce film vaut qu'on s'y attarde.

    Finalement, voir enfin un film dénué de tout cynisme, n'est-ce pas un peu précieux dans ce monde de brutes ?

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    P.S. : j'ai mis des indices pour enfants de quatre ans au jeu du lundi.

  • LES PETITS MOUCHOIRS de Guillaume Canet °

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    Ludo est un fétard qui se met minable en boîte de nuit et rentre au petit matin en scooter. Ce n'est pas bien ! Un gros camion passe par là et l'envoie direct aux urgences. Il faut savoir que c'est Jean Dujardin qui se retrouve tout couturé, défiguré parce qu'on dirait plutôt John Truc dans Elephant Man.

    Huit amis de Ludo viennent le voir à l'hôpital et se demandent du coup si c'est bien raisonnable de partir en vacances comme prévu, comme tous les ans, tous ensemble. Ils coupent la poire en deux et décident de ne partir que quinze jours au lieu d'un mois. Après cette mise en jambes où chaque personnage s'est révélé assez antipathique, Vincent annonce à Max qu'il connaît depuis quinze ans qu'il est amoureux de lui. Il le prend très mal mais toute l'équipe se retrouve quand même dans la grande maison de Max avec pelouse et vue sur la mer. Repas, sorties en mer, apéritifs, dîners, ploufs dans l'eau, petits déjeuners Ricorée, joggings sur la plage, discussions avec des pots de riz... des vacances quoi (oui je parle toujours à des pots de riz en vacances !) et retour à Paris pour la grande scène du 2, lacrymale bien comme il faut !

    Je n'ai pas sorti mon mouchoir et pour cause, vous savez très bien qu'en ce moment il m'est absolument interdit d'être enrhumée. Je n'ai pas ri non plus, ce qui est beaucoup plus ennuyeux. Quant à l'émotion, elle m'a peut-être effleurée, mais je n'en suis pas sûre et juste à peine dans une scène que mon Guillaume torpille tout seul car j'ai trouvé vraiment invraisemblable que le Ludo dont la bande se fichait pas mal jusque là devienne carrément et subitement le pilier du groupe.

    Mais ne vous fiez pas à mon avis ! Dans la salle ça riait fort, ça sniffait gras, et à la fin ça applaudissait (ce qui est rarissime en dehors des festivals), et j'ai croisé des gens en larmes à la sortie. Même des garçons alors que c'est connu, boys don't cry. De toute façon, je ne ferai aucun tort à ce film car je lui prédis un avenir de film de l'année.

    Mais l'heure est venue de me justifier.

    Ne croyez pas que ce soit l'hypothèse de départ qui m'ait mise mal à l'aise. Faut-il continuer à vivre lorsqu'un de vos amis est sub-claquant à l'hôpital ? La réponse est oui évidemment. Chacun fait comme il peut souvent, comme il veut parfois et lycée de Versailles. Mais peut-être les amis alavialamort ici présents auraient-ils pu trouver un compromis pour être un peu moins antipathiques et montrer un quelconque intérêt à ce pauvre Ludo ? Mais ceux là ont décidé de rester groupés.

    Et c'est précisément ce qui cloche dès le début. A aucun moment je n'ai senti que Ludo faisait partie de cette bande d'une quelconque façon. Excepté un coup de fil de Marie/Marion Cotillard, personne ne se préoccupe de son sort, chacun étant plus absorbé par ses propres petites histoires de coeur personnelles. Et lorsque quelqu'un évoque Ludo, on élude et on trinque à sa santé ! Il est vrai que tant qu'on a la santé !!!

    J'ai toujours été hermétique puis franchement allergique à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un groupe. Et celui-ci est l'exemple type de tout ce que je déteste. Mais qu'est-ce que c'est que ces gens de plus ou moins quarante ans qui sont infoutus d'exister en dehors d'un groupe youkaïdi youkaïda ? On se dit amis pour la vie. On ne peut se dire bonjour sans s'étreindre longuement comme si la fin du monde était proche. On prétend s'accepter tel que l'on est et on passe son temps à se juger, à se taper sur le haricot et à éviter de se parler et encore plus de s'écouter. Les éclats de rire ne sont pas là pour rire ensemble mais pour se moquer de l'un ou l'autre en difficultés... etc. J'ai une autre idée de l'amitié mais c'est mon côté punk j'imagine.

    Etait-il besoin de mettre Jean Dujardin dans cet état à l'hôpital pour conter les heurts et malheurs, les petits mensonges et cachotteries de ces ados très attardés ? Je ne pense pas car ce film est de toute façon absolument dénué de scénario et j'ai assisté effarée à une succession de petites scènes sans aucune originalité et sans grand intérêt. 2 heures et demi plutôt vides en effet. Mais c'est encore plus stupéfaite que j'ai subi les gloussements d'une salle hilare qui riait encore lorsque pour la 28ème fois Max/François Cluzet tendait une embuscade aux fouines qui squattaient son plafond !!! Je ne parle même pas de cette scène où l'on aperçoit les fesses de François Cluzet. Y'a de quoi se taper sur les cuisses non ?

    Cela dit la région et l'océan sont sublimes. Et puis ce film à sketches permet à chacun de la dizaine d'acteurs de faire son ptit show et de briller lors d'une scène ou deux. Chacun aura donc sans doute ses préférences. En ce qui me concerne le personnage et l'interprétation de Laurent Laffitte m'ont horripilée mais les autres je les ai trouvés plutôt pas mal. Mon quatuor de tête est : Marion, eh oui, il faut dire qu'elle est la mieux servie même si son personnage de macho au féminin est un peu too much, on voit qu'elle est amoureusement filmée. Et j'ai adoré sa scène de colère mémorable vraiment plus vraie que vraie. Valérie Bonneton est parfaite comme toujours. François Cluzet je l'aime d'amour et j'ai trouvé Benoît Magimel vraiment excellent dans ces moments où il parle d'amour à François Cluzet (même si les garçons de la salle ricanaient bêtement...) et dans sa manière de défendre les enfants.

    De retour au bercail, ces « amis » semblent se donner eux-mêmes l'absolution pour une faute qu'ils n'ont pas commise par l'entremise de ma tante Arthémise et d'un improbable ostréiculteur philosophe qui a tout sondé de l'âme humaine.

    Navrant et très décevant.

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    PS. : j'ai tranché et après réflexion j'ai mis la ° qu'il mérite ce film. Et si vous voulez savoir réellement ce que je pense avec les mots pour le dire, rendez-vous ici.